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mercredi 16 avril 2014

Le Chronicoeur Haineux au Breughel (PPHQLB)

Salut à tous!

Comme toujours, je vous propose le texte original, uniquement ici!
Alors pour le son, je suis au courant mais pas moyen de le récupérer car le zoom récupérant le son de la table de mixage a déconné pendant la première partie de l'émission.
Bref, bon visionnage et à bon électeur, salut!
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Bonjour à tous.
By jove que la vie est belle et l’essence est chère, vive la crise et l’alsacienne mienne.
attendez… 
Rha… excusez-moi mais à chaque fois c’est pareil!
Dés que bourgeonne sur les panneaux municipaux les affiches annonçant l’avènement imminent d’élections quelconques, je commence à faire une réaction a…haaaa…
(éternue)
alergique.
C’est bien simple, qu’un quidam lambda prononce les mots de “sondage”, “candidat sortant” , “mandature” ou encore pire de “programme politique” et sitôt dites, ces expressions me provoque une montée d’urticaire purulent que nulle promesse ou discours sécuritaire ne semble pouvoir apaiser.
D’ailleurs, rien que de vous parler de tout ce bordel ambiant, je suis à deux doigts de faire une crise de marasme.
Mais ce n’est là que l’iceberg de mes symptômes!
Que j’ai le malheur de croiser du regard un tract ventant le mérite de telle ou telle écurie et mon palpitant monte sur ses grand chevaux, je suffoque, j’étouffe et mes yeux voient rouges jusqu’à se remplir de larmes irritantes.
Qu’un élu mente face caméra à un journaliste complice et voilà que ma langue se fait de bois et se met à flotter au milieu du mélange de mucus et de salive abondante que mon orifice buccale produit comme pour se laver des bateaux qu’on voudrait me faire avaler.
Bien sûr les médecins de sciences pot de chiottes se sont tous perdus en conjecture sur les diagnostiques sociaux et les origines mystérieuses de ma pathologie.
Certains pensent qu’elle pourrait trouver racine dans le premier contact que j’eus avec un bulletin Jacques Chirac au printemps 2002. Il vrai que dans mon souvenir, le préposé à l’urne afficha une véritable expression d’horreur quand il me vit rougeot et bouffit de plaques d’eczéma au moment d’introduire l’enveloppe alergène.
D’autres encore affirment qu’il peut s’agir d’une intolérance environnementale. Je serais visiblement allergique à tout type de pollenitique graminable qui pullulent en ses temps de campagne.
Enfin, les plus audacieux de ces experts suggèrent une sensibilité radicale à un unique acarien qui se serait lover durant une période de cinq ans au sein de mon système immunitaire sans que ce dernier ne puisse être inquiété par quelque médication judicieuse. Ils appellent ça la Sarkosite aigu et elle ne se soignerait qu’à coup d’écoute dans le nez prodiguer par le docteur Buisson.
Toujours est-il que les traitements sensés soulager les renflements de tout ou partie de mon corps électoral sont aussi nombreux qu’inefficace.
Ça va de la cure thermal aux bains de vichy que me conseille une dermatologue extrêmement adroite, aux plus farfelus des médecines naturelles me promettant un sous-développement durable de ma condition.
J’avais bien essayé un dérivé du fameux Communoxine 500 de la marque Blondel mais depuis la mort de son inventeur qui avait lui-même tester son médicament, j’ai peur des effets secondaire pouvant déclencher une crise de Mélanchonaze.
Il ne reste qu’un seul remède visiblement efficace mais il n’a été testé que dans un laboratoire espagnol dans les années 30 pour combattre une épidémie de Fachistule Franquisique. Il s’agit de l’Anarchicor qui s’obtient grâce au principe actif d’un champignon qui ne pousse que sur les dictatures en cours de métastase. Enfin d’ici à ce qu’un labo pharmaceutique veuille créer un médicament pour le grand publique, je peux toujours me gratter!
À bon électeur salut!

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